pupille [1]
nm et nf (pu-pi-l')
- 1Mineur et orphelin de père et de mère ou de l'un des deux seulement, qui est sous la conduite d'un tuteur. Un pupille. Une pupille.
Jugez pour le pauvre et pour le pupille ; justifiez le faible et le pauvre
. [Bossuet, Politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte]Oh ! que ta main par là va sauver de pupilles !
[Boileau, Epîtres]Cette personne est... la pupille de votre tuteur
. [Beaumarchais, Le barbier de Séville, ou La précaution inutile]Les rois voisins, qui en naissant avaient trouvé Louis déjà vieilli sur le trône, se fussent regardés comme les enfants et les pupilles d'un si grand roi
. [Massillon, Oraisons funèbres et sermons] - 2Il se dit quelquefois d'un enfant par rapport à son gouverneur.
Le père et la mère donnèrent un gouverneur au jeune marquis ; ce gouverneur, qui était un homme du bel air et qui ne savait rien, ne put rien enseigner à son pupille
. [Voltaire, Jeannot et Colin] - 3Pupilles de la garde, corps d'enfants ou de jeunes gens qui était attaché à la garde de Napoléon Ier.
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